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PérimètrePrésentation du territoireLe projet « Beauce et Gâtinais : arts et culture » présenté par le groupe d’action locale recouvre l’intégralité du territoire du Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais. Ce syndicat mixte de 64 822 habitants, organisé en 97 communes, 7 communautés de communes, regroupe les 6 cantons du nord Loiret (Bellegarde, Beaune-la-Rolande, Malesherbes, Outarville, Pithiviers et Puiseaux), et comprend la totalité de l’arrondissement de Pithiviers. Il est limité, au nord, par les départements de la Seine et Marne et de l’Essonne (Région Ile de France) et à l’ouest par l’Eure et Loir (Région Centre). Au sud, la forêt domaniale d’Orléans le sépare de l’agglomération orléanaise et de la vallée de la Loire. Sa charte de développement, approuvée en 1997 par la Région Centre et le Département du Loiret, définit sa stratégie pour 15 ans. Son conseil de développement, composé uniquement de socioprofessionnels, est installé depuis le 14 novembre 2001. Un passé richeLe Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais est fortement marqué par une tradition rurale, héritée des premiers peuplements de la Gaule. Ses terres furent mises en culture dès les premiers siècles de la « paix romaine ». Il fut, jusqu’au 19ème siècle, un espace d’échanges et de commerce, au croisement des itinéraires historiques venus du sud à la rencontre des grands marchés du nord. Aux époques troublées, il fut aussi terre d’accueil. Il est devenu un pays de mémoire, avec ses nombreux témoignages d’une très ancienne occupation du sol(églises romanes, forteresse médiévale, moulins, fermes de grandes cultures, …). Il est resté un pays de goût grâce à des pratiques gastronomiques héritées du vaste espace céréalier que représente la Beauce, considérée pendant des siècles comme le grenier de Paris. Un espace rural hiérarchiséLe pays est constitué d’une trame de petits bourgs ruraux organisés autour de 4 pôles principaux : Beaune la Rolande, Malesherbes, Pithiviers et Puiseaux. Le morcellement communal est important : plus de 73 % des 97 communes constituant ce territoire, ont moins de 2 000 habitants. Cet espace rural compte 47 habitants au km², contre 86 habitants pour le Département du Loiret . Dans le but d’éviter les effets de cet éclatement, ces communes se sont regroupées au sein de structures nouvelles. Cette intercommunalité facilite la mise en place de politiques globales et cohérentes afin de mieux répondre aux déséquilibres sociaux et économiques attendus de l’évolution démographique. Une ressource en eau fragileL’ensemble du territoire dépend, pour son alimentation en eau de la puissante nappe souterraine de Beauce (900 millions de m3/an). L’accroissement de la consommation (usages domestiques et industriels), les pratiques nouvelles de l’irrigation agricole, les rejets multiples dans un environnement parfois mal protégé, ont fragilisé l’utilisation de cette nappe qui alimente notamment l’Essonne et le Loing, affluents de la Seine. Une gestion qualitative et quantitative de la ressource en eau est devenue une priorité. Une des réponses apportées est l’élaboration d’un schéma d’aménagement et de la gestion de l’eau de la nappe de Beauce et la signature d’un contrat rural avec l’agence de l’eau Seine Normandie. Un territoire en profonde mutationGrâce à sa proximité avec l’Ile de France, ce territoire connaît un développement économique certain. La proximité de Paris (80 km) a incité de nombreuses entreprises à venir s’implanter dans le pays. Des pôles économiques se sont créés : la chimie-pharmacie à Pithiviers, l’imprimerie à Malesherbes, l’électronique à Bellegarde. Le Pithiverais est ainsi devenu le 3ème pôle industriel du Loiret. Plus de 50% des emplois concernent le secteur industriel et celui des services. Parallèlement s’est développée une agriculture intensive des céréales et de la betterave à sucre. En moins de 20 ans, le visage économique, environnemental et sociologique du territoire s’est transformé : le développement a attiré une nouvelle population plutôt habituée aux milieux urbains (facilité des transports, accessibilité des services, etc…) créant des besoins en logement, en formation et totalement ignorante de la diversité et de la richesse culturelle et artistique locale. » Envoyer cette page à un ami |